Femmes de Ph. Sollers (extraits).
"Depuis le temps... Il me semble que quelqu'un aurait pu oser... Je cherche, j'observe, j'écoute, j'ouvre des livres, je lis, je relis... Mais non... Pas vraiment... Personne n'en parle..."
"Qui je suis vraiment? Peu importe. Mieux vaut rester dans l'ombre. Philosophe dans la chambre noire..."
"Elle souffre, mais elle doit le cacher sous une allure toujours "en forme", gaie, décidée... Surtout que personne ne se rende compte que le tissu de sa vie n'est que vertige, peur. Sans fin donner le change, mentir."
"Là, donc, elle me dirait ce dont j'ai besoin... Les trucs qui me menacent... Les conseils... Ce que les autres projettent, ont réellement contre moi, les ragots, tout ce qui se trame dans mon dos... Ces détails que je brûle de connaître..."
"En effet, j'ai passé mon temps à être pressenti... Surveillé... Approché... Etudié... Comme allié possible... Comme propagandiste virtuel..."
"Robert est donc entré dans la valse... Sacré vieux pédé... Instinct sûr... Alliance subtile avec mes femmes... Contre moi..."
"Je note que Boris ne m'appelle pas... Il est au courant... Je suis grillé... Déconnecté..."